L’été sera chaud ! Du 20 au 29 juin, autorisez-vous une fessée cinématographique entre Paris, Montreuil et Saint-Denis !
Pour sa dixième édition, le « Festival du Film de Fesses » claque fort avec 10 jours de projections, rencontres et évènements dans 8 établissements.
Ce rendez-vous estival mêle réflexions artistiques et sociétales, célébrant la sexualité sous toutes ses formes avec poésie, intelligence, humour ou gravité à travers le regard de cinéastes reconnus ou en devenir.
Rencontre avec Anastasia Rachman, l’une des fondatrices.
Le Festival du Film de Fesses c’est une aventure qui a maintenant 10 ans, qu’est-ce-qui a motivé sa création ?
« Ce festival est d’abord né d’un élan amical et cinéphile, un projet commun avec une bande de filles qui aimait parler de leur rapport à l’amour, à la sexualité, à l’art aussi ! On a eu l’idée de créer un événement fédérateur et ludique autour de ces questions, sans que ce soit de niche et surtout avec un regard décalé.
L’idée de ce festival c’est de mettre en avant des regards nouveaux sur des sujets actuels, des œuvres fortes sur le rapport au genre, au corps, au désir, à la famille aussi. Ce sont des films de cinéma, des films libres, joyeux, profonds, des créations indépendantes qui méritent le coup d’œil ! »
Ce festival s’adresse vraiment à tous, et cette année particulièrement avec une séance « Petites fesses » pour le jeune public. L’idée c’est de présenter une sélection de courts métrages le dimanche matin avec petit-déjeuner, pour parler consentement, parentalité, rapport au corps.

A quoi ressemble cette dixième édition ?
« Déjà cette année on a doublé le nombre de jours, en passant de 5 à 10 jours ! C’est aussi une édition moins thématique et plus « anniversaire ».
On propose un focus rétrospectif avec des films déjà présentés (Baise-Moi de Virginie Despentes, ou bien High Art de Lisa Cholodenko) mais aussi des collaborations avec des personnalités symboliques pour nous avec des cartes blanches, notamment celle de la réalisatrice Alexis Langlois qui présentera Women in Revolt lors de son ciné-club Elles en font des caisses.
Cette année nous avons aussi une compétition de courts-métrages avec pas mal de créations auto-produites et un panorama de films contemporains avec des avants premières comme Love Me Tender d’Anna Cazenave Cambet, en ouverture de festival.
Et au milieu de tout ça, des rencontres, des échanges pour ouvrir le débat et permettent à toutes et tous de s’exprimer. »
Et le public semble être toujours au rendez-vous, comment vous vous diversifiez ?
Ce festival s’adresse vraiment à tous, et cette année particulièrement avec une séance « Petites fesses » pour le jeune public.
L’idée c’est de présenter une sélection de courts métrages le dimanche matin avec petit-déjeuner, pour parler consentement, parentalité, rapport au corps etc.
Mais ce n’est pas tout, puisqu’on organise aussi des évènements très inclusifs comme une soirée « Bimboland » organisée avec Screen Queens un collectif drag ou bien une soirée ciné-karaoké autour de Priscilla, folle du désert de Stephan Elliott. De quoi faire honneur au mois des fiertés !
On y va ! Merci