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Jimenez, Daft Punk et Mostra de Venise… Cinq raisons d’aller voir Chien 51

Chien 51, le dernier film de Cédric Jimenez, sortira mercredi 15 octobre dans nos salles. Le film est attendu comme la production française la plus importante de l’année. Une promesse de spectacle qui se résume en cinq raisons.

Vous avez entendu parler de Chien 51 ? Ça viendra. Les attentes autour de ce film de science-fiction sont grandes. On l’explique en cinq raisons. Mais avant, parce qu’une image vaut mille mots, on a même une bande-annonce pour mettre l’eau à la bouche.

1. Réalisateur à succès au casting cinq étoiles

Derrière la caméra de Chien 51, on retrouve Cédric Jimenez. Le Marseillais est un habitué des films taillés pour le box-office. La French, qui opposait Gilles Lellouche en mafieux à Jean Dujardin en procureur intègre, avait déjà rencontré un succès critique et public.

Le réalisateur a confirmé en filmant l’action comme rarement au cinéma avec Bac Nord, avant d’avoir la réputation de valeur sûre avec Novembre. Le dénominateur commun de ces trois films : des thrillers tendus, qui réunissent un casting toujours très remarqué.

Chien 51 s’appuie sur la même recette. On retrouve à nouveau Gilles Lellouche, qui donnera la réplique à Adèle Exarchopoulos. Ils sont entourés de Louis Garrel, Romain Duris, Valeria Bruni-Tedeschi, Artus (avec un ton à contre-emploi, qui rappelle son rôle du Bureau des Légendes), Stéphane Bak ou encore Daphné Patakia (immanquable dans Ovnis).

Stéphane Bak retrouve les caméras de Jimenez après un second rôle dans Novembre

2. La science-fiction en France : je t’aime moi non plus

Citez-nous un bon film de science-fiction français, qui a marché récemment… On va attendre la fin de ce papier pour vous laisser réfléchir.

3. Sélection remarquée à la Mostra de Venise

Le film a été présenté à la cérémonie de clôture de la Mostra de Venise. Ce n’est pas rien quand on connaît l’importance de ce festival à l’international. Il est également passé à ceux de Toronto et Hambourg, tous les deux réputés. Les critiques sont divisés, ce qui peut autant séduire qu’inquiéter. Dans les « pour », on a Télérama qui ose la comparaison avec des chefs d’œuvres du genre comme Minority Report, Blade Runner ou encore Les Fils de l’homme. À l’inverse, Paris Match estime que le film souffre de cette analogie avec ces glorieux aînés. Balle au centre et ce sera d’autant plus intriguant. Il reviendra au public de se faire son propre avis.

4. Le deuxième plus gros budget de l’année

Chien 51

Règle numéro 1 quand on fait une dystopie : il pleut souvent et c’est toujours crasseux.

On peut parler de vision artistique, de casting, de réalisateurs… Mais s’il y a bien une donnée concrète qui souligne l’ambition d’un long-métrage, ce sont les sous-sous. En termes de budget, Chien 51 se place parmi les poids-lourds du cinéma français. La production a mis sur la table 42 millions d’euros. Seul Dracula de Luc Besson fait mieux cette année avec 45 millions.

De quoi passer aisément pour un blockbuster local. C’est d’ailleurs la marque de fabrique de Jimenez. Le public est peu habitué aux propositions grand spectacle quand il s’agit d’un auteur français.

À titre d’exemple, Le Comte de Monte-Cristo s’est avancé avec 43 millions d’euros. Les deux volets des Mousquetaires avaient respectivement 36 millions environ. On explique d’ailleurs dans un papier que ces trois films font partie du même univers ce qui leur permet de bénéficier d’une certaine cohérence. Chien 51 se place largement dans ces standards élevés. Il faudra qu’il rencontre un certain succès pour qu’il soit rentable.

5. Des caméos technos

Le film promet également quelques petits caméos électrisants. À commencer par l’un des deux membres des Daft Punk, Thomas Bangalter. On retrouvera l’extravagante Paloma, drag queen, qui attire tous les regards par sa gouaille. Jeanne Herry, réalisatrice reconnue (Pupille, Je verrai toujours vos visages), accessoirement fille de Miou-Miou et Julien Clerc, sera également de la partie.

2bis. La science-fiction en France : cette fois-ci, c’est la bonne ?

Alors, trouvé ? Pas facile de sortir un bon cru en termes de SF française. Planète B peut-être… pas du tout. Le film sorti en 2024 avait aussi Adèle Exarchopoulos dans ses rangs. Mais l’affluence est (très) timide : 32.000 entrées. Plutôt que d’essayer de vendre un film de genre, L’Empire de Bruno Dumont s’impose davantage comme un long-métrage d’auteur. Un habile parti pris, qui n’a pas rencontré un grand succès non plus : 96.000 entrées.

Il y a deux semaines est sorti Dalloway, un long-métrage sur lequel Cinefeel Mécénat a fait un petit focus. Avec aussi un pitch sur l’IA (spoiler, elle est très méchante). Mais il peine à convaincre.

Un film de science-fiction français qui a cartonné nous vient tous en tête. Le Cinquième élément, évidemment, avec ses 7 millions d’entrées et trois Césars dont la meilleure réalisation en 1997. Il a été réalisé par Luc Besson, un temps considéré comme héraut du blockbuster made in France. Parce qu’avec Dracula et Valérian, on a fait notre deuil. Qui sait, avec Chien 51 et ses premiers pas dans la SF, Cédric Jimenez pourrait reprendre le flambeau.

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